Comme d’un robinet dont l’eau peut se réduire, sans
jamais se tarir, l’histoire goutte sur le diaphane d’une vasque de peaux
humaines.
Chaque goutte désaltère la peau, lui rend vie,
dessine des cercles concentriques dont l’onde se propage en s’agrandissant sur
la terre d’ancêtres lointains.
Est-ce utile de connaître son passé pour aller de
l’avant… Pour comprendre ce que chaque fragment, chaque poussière de gènes a
apporté dans la construction de tout un chacun.
Il y a l’acquis également, que les uns ou les
autres des ancêtres, au fil du temps, ont gravé dans leurs cœurs et inscrits
dans leurs âmes et sur leurs armures, et qui s’est perpétué à travers les
siècles.
Il est indéniable
qu'on ne pourra jamais connaître le passé, toute l'histoire... Mais puisque nous sommes là, il y a d'autres
genres de questionnements auxquels on pourrait réfléchir, qui peuvent être plus
à notre portée, et qui s’avéreraient utiles au quotidien.
Puisque le propre de l’histoire est d’améliorer
l’héritage du passé, de renforcer le socle, afin de bâtir un présent plus
solide : peut-on apporter sa contribution à la lignée éclatée qui nous a
donné vie, dans un pays, une région, un ou des continents, déjà riches et variés ?
Et si oui, sous quelle forme ?
C’est les questions que tout un chacun devrait se
poser…
C’est mes questions du jour.